Les bords de l’Eure à Saint-Piat, dans le passé, ont accueilli une activité importante pour les femmes : la lessive, ou au moins le rinçage du linge.
Saint-Piat et Mévoisins conservent des traces de cette activité, par ces petites constructions que l’on rencontre le long de l’Eure, les lavoirs.
Plusieurs d’entre eux ont leurs murs et leur toit en bon état, mais ils ne sont plus fonctionnels. Le plancher a souvent disparu, ou le mécanisme permettant de s’adapter au niveau de l’Eure ne fonctionne plus, même s’il est visible comme à Mévoisins.
Les lavoirs sont d’abord utilisés pour laver et rincer le linge, puis par la suite, uniquement pour le rincer après l’avoir lavé à domicile.
La lessive est réalisée, pour le petit linge, une fois par semaine, la plupart du temps par la mère de famille. Cependant, les laveuses, employées par les fermes et les familles les plus riches, fréquentent les lavoirs tous les jours.
Une à deux fois par an, au printemps et à l’automne, selon les communes, un rituel a lieu au cours duquel les draps de tous les habitants sont lavés le même jour.
Lavoir de Chimay et le mécanisme du plancher réglable
Lavoir de l’école (© Ph. Geffroy)
Le lavoir de Dionval depuis la prairie des Martels ( © Ph. Geffroy)
La brochure n°3, Les lavoirs et les Lavandières, fournit tous les détails sur les emplacements des lavoirs, leur technique et leur état. Elle propose une promenade sur les bords de l’Eure à la découverte des principales constructions. Une partie importante est consacrée au rituel de la lessive et au dur métier des lavandières. Le rôle social de ces constructions est également évoqué. La brochure est disponible à la boulangerie et sur le site.